Les cellules souches peuvent aider à réparer les poumons

Un autre domaine de la médecine avec peu d’espoir

En 2016, l’Organisation mondiale de la Santé a indiqué que les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) touchait 251 millions de personnes, avec environ 3,17 millions de décès, soit environ 5 % de tous les décès dans le monde. Et pourtant, la médecine ne peut pas faire grand-chose pour contrecarrer ce problème. La Clinique Mayo affirme qu’une « thérapie efficace (pour la MPOC) est disponible consistant à contrôler les symptômes, ralentir la progression, réduire le risque de complications et d’exacerbations et améliorer la capacité à mener une vie active ». Et ils énumèrent par la suite les protocoles de traitement qui incluent : arrêter de fumer, l’utilisation de bronchodilatateurs, de stéroïdes, d’antibiotiques, d’oxygénothérapie, et finalement la greffe de poumon. En d’autres termes, rien ne peut être fait pour aider à réparer les poumons ; nous ne pouvons que soulager les symptômes.

Les cellules souches peuvent réparer les poumons

Comme pour la plupart des organes du corps, la recherche sur les cellules souches a démontré que les cellules souches de la moelle osseuse ont la capacité de migrer dans les poumons et de se transformer en nouvelles cellules pulmonaires. [1,2] Par conséquent, des scientifiques ont commencé à rechercher des méthodes pour puiser dans le potentiel régénérateur des cellules souches adultes afin de réparer des poumons endommagés, ce qui a mené à la découverte du fait qu’une simple injection des cellules souches dérivées de la moelle osseuse pouvait aider à réparer les poumons. [3] Cette approche est rapidement devenue le point focal des investigations touchant divers types de problèmes pulmonaires.

Les cellules souches peuvent réparer les dommages pulmonaires causés par le tabagisme

Il existe deux types de fumée différents : l’exposition à une fumée pendant un incendie et l’exposition quotidienne à la fumée de cigarette. Bien que relativement rares, les lésions pulmonaires causées par une exposition accidentelle à la fumée lors d’un incendie demeurent l’une des principales causes d’insuffisance respiratoire chez les grands brûlés. En dupliquant cette blessure chez le rat, il a été démontré qu’une simple injection, directement dans le sang, de cellules souches dérivées de la moelle osseuse pouvait réduire l’inflammation dans les poumons et soulager les lésions pulmonaires par la simple différenciation des cellules souches en cellules pulmonaires. [4]
Les dommages pulmonaires créés par le tabagisme sont beaucoup plus répandus, bien qu’essentiellement auto-infligés, et ils viennent après une exposition soutenue à long terme. C’est en fait la principale cause de MPOC, qui comprend l’emphysème et la bronchite chronique. Dupliquant l’exposition à long terme au tabagisme chez la souris, il a été rapporté que des injections de cellules souches de moelle osseuse dans le sang ont permis de réduire l’inflammation dans les poumons, ainsi que la perte cellulaire et l’élargissement de l’espace aérien associé à l’emphysème. [5] En d’autres termes, les cellules souches ont réparé de façon significative les tissus pulmonaires, causant une amélioration immédiate des fonctions respiratoires. Au fil des années, de nombreuses études utilisant divers modèles de MPOC ou d’emphysème ont rapporté des améliorations significatives après une simple injection de cellules souches dans le sang. [6,7,8] L’observation générale est que les cellules souches fonctionnent en réduisant l’inflammation dans les poumons et en régénérant le tissu pulmonaire. [9,10]

Mobilisation endogène des cellules souches et tabagisme

Étant donné que les cellules souches de moelle osseuse constituent le système naturel de réparation du corps, et que le principal résultat d’une injection de cellules souches est la simple augmentation du nombre de cellules souches circulantes, la libération endogène des cellules souches de la moelle osseuse a également été étudiée comme moyen de renverser les conséquences du tabagisme. À l’aide de souris et du médicament AMD3100, qui stimule la mobilisation endogène des cellules souches (ESCM), il a été documenté que l’ESCM pouvait protéger contre l’élargissement de l’espace aérien alvéolaire et améliorer les fonctions pulmonaires en général.[11]
Dans une autre étude, l’ESCM a été documenté non seulement pour aider à régénérer la structure alvéolaire et améliorer l’état et les fonctions pulmonaires, mais également pour augmenter de façon significative la capacité de s’adonner à des activités physiques, qui est l’une des limitations les plus débilitantes pour les patients souffrant d’emphysème.[12]

Nombre de cellules souches en circulation et MPOC

Étant donné que l’emphysème est un problème qui se développe lentement et que les cellules souches ont été documentées pour jouer un rôle important dans la réparation pulmonaire, il semble que la MPOC pourrait en partie résulter d’une réduction à long terme du nombre de cellules souches en circulation. Lorsqu’on compare des personnes en bonne santé avec des personnes atteintes de MPOC, on a constaté que les personnes souffrant de MPOC avaient, en moyenne, le tiers du nombre de cellules souches en circulation.[13]

Conclusion

En conclusion, l’utilisation d’un promoteur naturel de cellules souches à base de plantes, permettant de puiser au potentiel de l’ESCM, pourrait aider à soutenir la fonction pulmonaire et d’augmenter la qualité de vie en générale pour les personnes souffrant de diverses conditions pulmonaires.

Un autre domaine de la médecine avec peu d’espoir

En 2016, l’Organisation mondiale de la Santé a indiqué que les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) touchait 251 millions de personnes, avec environ 3,17 millions de décès, soit environ 5 % de tous les décès dans le monde. Et pourtant, la médecine ne peut pas faire grand-chose pour contrecarrer ce problème. La Clinique Mayo affirme qu’une « thérapie efficace (pour la MPOC) est disponible consistant à contrôler les symptômes, ralentir la progression, réduire le risque de complications et d’exacerbations et améliorer la capacité à mener une vie active ». Et ils énumèrent par la suite les protocoles de traitement qui incluent : arrêter de fumer, l’utilisation de bronchodilatateurs, de stéroïdes, d’antibiotiques, d’oxygénothérapie, et finalement la greffe de poumon. En d’autres termes, rien ne peut être fait pour aider à réparer les poumons ; nous ne pouvons que soulager les symptômes.

Les cellules souches peuvent réparer les poumons

Comme pour la plupart des organes du corps, la recherche sur les cellules souches a démontré que les cellules souches de la moelle osseuse ont la capacité de migrer dans les poumons et de se transformer en nouvelles cellules pulmonaires. [1,2] Par conséquent, des scientifiques ont commencé à rechercher des méthodes pour puiser dans le potentiel régénérateur des cellules souches adultes afin de réparer des poumons endommagés, ce qui a mené à la découverte du fait qu’une simple injection des cellules souches dérivées de la moelle osseuse pouvait aider à réparer les poumons. [3] Cette approche est rapidement devenue le point focal des investigations touchant divers types de problèmes pulmonaires.

Les cellules souches peuvent réparer les dommages pulmonaires causés par le tabagisme

Il existe deux types de fumée différents : l’exposition à une fumée pendant un incendie et l’exposition quotidienne à la fumée de cigarette. Bien que relativement rares, les lésions pulmonaires causées par une exposition accidentelle à la fumée lors d’un incendie demeurent l’une des principales causes d’insuffisance respiratoire chez les grands brûlés. En dupliquant cette blessure chez le rat, il a été démontré qu’une simple injection, directement dans le sang, de cellules souches dérivées de la moelle osseuse pouvait réduire l’inflammation dans les poumons et soulager les lésions pulmonaires par la simple différenciation des cellules souches en cellules pulmonaires. [4]
Les dommages pulmonaires créés par le tabagisme sont beaucoup plus répandus, bien qu’essentiellement auto-infligés, et ils viennent après une exposition soutenue à long terme. C’est en fait la principale cause de MPOC, qui comprend l’emphysème et la bronchite chronique. Dupliquant l’exposition à long terme au tabagisme chez la souris, il a été rapporté que des injections de cellules souches de moelle osseuse dans le sang ont permis de réduire l’inflammation dans les poumons, ainsi que la perte cellulaire et l’élargissement de l’espace aérien associé à l’emphysème. [5] En d’autres termes, les cellules souches ont réparé de façon significative les tissus pulmonaires, causant une amélioration immédiate des fonctions respiratoires. Au fil des années, de nombreuses études utilisant divers modèles de MPOC ou d’emphysème ont rapporté des améliorations significatives après une simple injection de cellules souches dans le sang. [6,7,8] L’observation générale est que les cellules souches fonctionnent en réduisant l’inflammation dans les poumons et en régénérant le tissu pulmonaire. [9,10]

Mobilisation endogène des cellules souches et tabagisme

Étant donné que les cellules souches de moelle osseuse constituent le système naturel de réparation du corps, et que le principal résultat d’une injection de cellules souches est la simple augmentation du nombre de cellules souches circulantes, la libération endogène des cellules souches de la moelle osseuse a également été étudiée comme moyen de renverser les conséquences du tabagisme. À l’aide de souris et du médicament AMD3100, qui stimule la mobilisation endogène des cellules souches (ESCM), il a été documenté que l’ESCM pouvait protéger contre l’élargissement de l’espace aérien alvéolaire et améliorer les fonctions pulmonaires en général.[11]
Dans une autre étude, l’ESCM a été documenté non seulement pour aider à régénérer la structure alvéolaire et améliorer l’état et les fonctions pulmonaires, mais également pour augmenter de façon significative la capacité de s’adonner à des activités physiques, qui est l’une des limitations les plus débilitantes pour les patients souffrant d’emphysème.[12]

Nombre de cellules souches en circulation et MPOC

Étant donné que l’emphysème est un problème qui se développe lentement et que les cellules souches ont été documentées pour jouer un rôle important dans la réparation pulmonaire, il semble que la MPOC pourrait en partie résulter d’une réduction à long terme du nombre de cellules souches en circulation. Lorsqu’on compare des personnes en bonne santé avec des personnes atteintes de MPOC, on a constaté que les personnes souffrant de MPOC avaient, en moyenne, le tiers du nombre de cellules souches en circulation.[13]

Conclusion

En conclusion, l’utilisation d’un promoteur naturel de cellules souches à base de plantes, permettant de puiser au potentiel de l’ESCM, pourrait aider à soutenir la fonction pulmonaire et d’augmenter la qualité de vie en générale pour les personnes souffrant de diverses conditions pulmonaires.

Cliquez pour élargir les sources (1 à 10)

[1]Engraftment multi-organe et multi-lignée par une seule cellule souche dérivée de la moelle osseuse.

Krause DS, Theise ND, Collector MI, Henegariu O, Hwang S, Gardner R, Neutzel S, Sharkis SJ.

Cellule. 2001 4;105(3):369-77.

[2] Pluripotence des cellules souches mésenchymales dérivées de la moelle adulte.

Jiang Y, Jahagirdar BN, Reinhardt RL, Schwartz RE, Keene CD, Ortiz-Gonzalez XR, Reyes M, Lenvik T, Lund T, Blackstad M, Du J, Aldrich S, Lisberg A, Low WC, Largaespada DA, Verfaillie CM.

La nature. 2002 Jul 4;418(6893):41-9. Epub 2002 20 juin.

[3] Les cellules progénitrices dérivées de la moelle osseuse sont importantes pour la réparation pulmonaire après des lésions pulmonaires induites par la lipopolysaccharide.

Yamada M, Kubo H, Kobayashi S, Ishizawa K, Numasaki M, Ueda S, Suzuki T, Sasaki H.

J Immunol. 2004 Jan 15;172(2):1266-72.

[4] Les cellules souches mésenchymales de moelle osseuse protègent des poumons contredes dommages d’inhalation de fumée en différeciant dans les cellules épithéliales alvéolaires par l’intermédiaire de la signalisation d’encoche.

Liang Y, Yin C, Lu XI, Jiang H, Jin F.

J Biosci. 2019 Mar;44(1). pii: 2.

[5] Le traitement de cellules souches adipeuses chez les souris atténue les lésions pulmonaires et systémiques induites par le tabagisme.

Schweitzer KS, Johnstone BH, Garrison J, Rush NI, Cooper S, Traktuev DO, Feng D, Adamowicz JJ, Van Demark M, Fisher AJ, Kamocki K, Brown MB, Presson RG Jr, Broxmeyer HE, March KL, Petrache I.

Am J Respir Crit Care Med. 2011 Jan 15;183(2):215-25.

[6] Cellules stromal mésenchymales : une thérapie nouvelle pour le traitement de la maladie pulmonaire obstructive chronique ?

Broekman W, Khedoe PPSJ, Schepers K, Roelofs H, Stolk J, Hiemstra PS.

Le Thorax. 2018 Juin;73(6):565-574.

[7] Effets biologiques et mécanismes d’action de la thérapie mésenchymale de cellules souches dans la maladie pulmonaire obstructive chronique.

Jin Z, Pan X, Zhou K, Bi H, Wang L, Yu L, Wang Q.

J Int Med Res. 2015 Juin;43 (3):303-10.

Les cellules dérivées de la moelle osseuse contribuent à la régénération pulmonaire aprèsl’emphysème pulmonaire induit par l’élasstase.

Ishizawa K, Kubo H, Yamada M, Kobayashi S, Numasaki M, Ueda S, Suzuki T, Sasaki H.

FEBS Lett. 2004 Jan 2;556 (1-3):249-52.

[9] Les cellules souches mésenchymales de moelle osseuse améliorent des dommages de poumon par l’effet anti-inflammatoire et antibactérien chez les souris de COPD.

Liu HM, Liu YT, Zhang J, Ma LJ.

J Huazhong Univ Sci Technolog Med Sci. 2017 août;37(4):496-504.

[10] Les MSC soulagent les lésions pulmonaires des souris MPOC en favorisant la prolifération des cellules souches pulmonaires endogènes.

Liu HM, Ma LJ, Wu JZ, Li YG.

J Huazhong Univ Sci Technolog Med Sci. 2015 Déc;35(6):828-833.

Cliquez pour élargir les sources (11 à 13)

[11] AMD3100 améiorate les manifestations d’emphysème induites par la fumée de cigarette chez la souris.

Barwinska D, Oueini H, Poirier C, Albrecht ME, Bogatcheva NV, Justice MJ, Saliba J, Schweitzer KS, Broxmeyer HE, March KL, Petrache I.

Am J Physiol Lung Cell Mol Physiol. 2018 Sept 1;315(3):L382-L386.

[12] Rétablissement de la structure pulmonaire et de la capacité d’exercice par le traitement avec le facteur stimulant de granulocyte-colonie (G-CSF) dans un modèle de souris de l’emphysème.

Fortunato G, Vidal DT, Klein W, Neto A, Angrizani A, Vasconcelos JF, Kaneto C, Souza BS, Ribeiro-dos-Santos R, Soares MB, Macambira SG.

Pulm Pharmacol Ther. 2014 Avr;27(2):144-9.

[13] Les cellules progénitrices hémopoïétiques et endothéliales circulants sont diminuées dans la MPOC.

Palange P, Testa U, Huertas A, Calabrò L, Antonucci R, Petrucci E, Pelosi E, Pasquini L, Satta A, Morici G, Vignola MA, Bonsignore MR.

Eur Respir J. 2006 Mar;27(3):529-41.