Cellules souches et vos articulations
Les problèmes articulaires, qu’il s’agisse d’arthrite classique ou de lésions des tissus mous, affectent la vie de près de 30 % de la population mondiale. Bien qu’ils ne menacent pas la survie, les problèmes articulaires peuvent réduire considérablement la qualité de vie. L’élément indicateur le plus important de l’arthrite est l’âge, donc le simple effet du temps sur l’usure du cartilage. Et avec le vieillissement de la population mondiale, ce problème n’est pas en déclin. Un autre élément précurseur de l’arthrite est une blessure antérieure à un tissu mou, un type de blessure qui est à la hausse due à l’engagement accru des jeunes et des moins jeunes dans des sports extrêmes ou compétitifs. Ainsi, une blessure à un tendon est un problème en soi, mais associée à l’âge cette blessure devient aussi la cause d’un autre problème, l’arthrite. [2]
- Quelles sont les causes de l’arthrite
- Cellules souches à la rescousse
- Mobilisation endogène des cellules souches et réparation conjointe
- Cellules souches appliquées aux blessures aux tissus mous
- L’ESCM peut aider à réparer les tissus mous
- Conclusion
Quelles sont les causes de l’arthrite
L’arthrite -ou arthrose pour la différencier de la polyarthrite rhumatoïde, qui est une maladie auto-immunitaire- se caractérise par une perte progressive et généralement irréversible du cartilage. Naturellement, le cartilage a une capacité assez limitée à pouvoir se régénérer, parce qu’il n’a pas une bonne circulation sanguine. La perte de cartilage conduit à l’inflammation et la douleur, et finalement à l’incapacité de bouger l’articulation. Les seuls traitements disponibles sont essentiellement des analgésiques et des anti-inflammatoires.
Cellules souches à la rescousse
Dans les premières années de recherche sur les cellules souches, on a découvert que les cellules souches de la moelle osseuse avaient la capacité de se transformer en cellules musculaires et osseuses, et de soutenir la reconstitution du tendon et du cartilage. [3] Une approche pour le traitement de l’arthrite fut de développer des matrices faits de matière organique, comme des polysaccharides, qui finissent par se dissoudre mais qui fournissent temporairement une matrice sur laquelle les cellules souches peuvent former des chondrocytes qui à leur tour peuvent faire du cartilage. D’autres scientifiques ont utilisé l’approche plus directe de simplement injecter des cellules souches de moelle osseuse directement dans l’articulation, avec ou sans matrice, ainsi que diverses méthodes pour aider les cellules souches à rester dans l’articulation et se transformer en cellules capables de produire du cartilage. [5,6,7]
Mobilisation endogène des cellules souches et réparation conjointe
Au cours de ces investigations, il a été documenté que les cellules souches ont la capacité de migrer dans une lésion articulaires et de participer à la réparation du tissu. [8] Dans une étude, la libération de cellules souches de la moelle osseuse fut stimulée afin de récolter les cellules souches dans le but de les réinjecter plus tard dans le sang du patient. Dans cette étude, 15% des participants ont rapporté des améliorations significatives après la seule procédure de mobilisation des cellules souches, sans injections. [9]
Un article remarquable a rapporté le cas d’une femme qui avait souffert de rhumatisme articulaire débilitant pendant plus de 10 années. Au moment de l’étude, elle était incapable de se baigner et de s’habiller sans aide, et incapable de marcher. Elle commença à consommer de façon quotidienne un promoteur naturel de cellules souches. Après 3 mois elle a commencé à éprouver des bienfaits importants, et une année plus tard elle pouvait marcher et fonctionner de façon autonome.[10]
Cellules souches appliquées aux blessures aux tissus mous
Compte tenu de l’incidence des lésions de tissus mous dans les sports de compétition et professionnels, comme une entorse de chevilles ou une déchirure ligamentaire, l’application de cellules souches adultes pour de telles blessures a été rapidement étudiée. On a rapidement découvert que les tendons contiennent leurs propres cellules souches appelées cellules souches dérivées du tendon (TDSC) et que ces cellules souches semblent être les plus efficaces pour réparer les blessures causées par les tissus mous. Ceci dit, les TDSC sont difficile à isoler et leur nombre diminue avec le vieillissement.[11] La deuxième meilleure alternative sont les cellules souches mésenchymateuses qui peuvent aider à repeupler le réservoir de TDSC.[12] En effet, l’injection de cellules souches de moelle osseuse directement dans le tendon a conduit à une réparation significative.[13]
L’ESCM peut aider à réparer les tissus mous
Il a également été observé qu’à la suite d’une blessure à un tendon ou un ligament, les cellules souches sont libérées de la moelle osseuse où elles migrent directement dans le tissu endommagé et contribuent à la réparation du tissu.[14] Il est donc possible que le simple fait d’augmenter la libération des cellules souches de la moelle osseuse pourrait améliorer la réparation des tissus mous. Une étude a rapporté que la mobilisation endogène de cellules souches (ESCM) a amélioré le rétablissement d’une blessure de la coiffe des rotateurs.[15]
Dans une autre étude, un promoteur naturel de cellules souches a été donné à des joueurs de soccer professionnels qui avaient des blessures de tissus mous à la cheville et ne pouvaient pas commencer la saison. L’équipe avait douze joueurs avec des blessures similaires à la cheville. Six des joueurs ont donc consommé le promoteur de cellules souches tous les jours tandis que les autres joueurs ont utilisé des thérapies traditionnelles. L’étude a rapporté que tous les joueurs qui ont consommé le promoteur naturel de cellules souches ont éprouvé une réduction de la douleur en quelques jours, ainsi qu’une plus grande amplitude de mouvement et une plus grande stabilité après 14 jours. Ces joueurs ont tous pu retourner jouer une semaine avant le groupe témoin.[16]
Conclusion
Les recherches doivent continuer afin d’identifier la meilleure approche et la moins invasive dans l’utilisation des cellules souches pour la réparation articulaires. En attendant, l’utilisation de promoteurs naturels de cellules souches peut aider à soutenir la réparation des tissus articulaires et à améliorer la qualité de vie.
Quelles sont les causes de l’arthrite
L’arthrite -ou arthrose pour la différencier de la polyarthrite rhumatoïde, qui est une maladie auto-immunitaire- se caractérise par une perte progressive et généralement irréversible du cartilage. Naturellement, le cartilage a une capacité assez limitée à pouvoir se régénérer, parce qu’il n’a pas une bonne circulation sanguine. La perte de cartilage conduit à l’inflammation et la douleur, et finalement à l’incapacité de bouger l’articulation. Les seuls traitements disponibles sont essentiellement des analgésiques et des anti-inflammatoires.
Cellules souches à la rescousse
Dans les premières années de recherche sur les cellules souches, on a découvert que les cellules souches de la moelle osseuse avaient la capacité de se transformer en cellules musculaires et osseuses, et de soutenir la reconstitution du tendon et du cartilage. [3] Une approche pour le traitement de l’arthrite fut de développer des matrices faits de matière organique, comme des polysaccharides, qui finissent par se dissoudre mais qui fournissent temporairement une matrice sur laquelle les cellules souches peuvent former des chondrocytes qui à leur tour peuvent faire du cartilage. D’autres scientifiques ont utilisé l’approche plus directe de simplement injecter des cellules souches de moelle osseuse directement dans l’articulation, avec ou sans matrice, ainsi que diverses méthodes pour aider les cellules souches à rester dans l’articulation et se transformer en cellules capables de produire du cartilage. [5,6,7]
Mobilisation endogène des cellules souches et réparation conjointe
Au cours de ces investigations, il a été documenté que les cellules souches ont la capacité de migrer dans une lésion articulaires et de participer à la réparation du tissu. [8] Dans une étude, la libération de cellules souches de la moelle osseuse fut stimulée afin de récolter les cellules souches dans le but de les réinjecter plus tard dans le sang du patient. Dans cette étude, 15% des participants ont rapporté des améliorations significatives après la seule procédure de mobilisation des cellules souches, sans injections. [9]
Un article remarquable a rapporté le cas d’une femme qui avait souffert de rhumatisme articulaire débilitant pendant plus de 10 années. Au moment de l’étude, elle était incapable de se baigner et de s’habiller sans aide, et incapable de marcher. Elle commença à consommer de façon quotidienne un promoteur naturel de cellules souches. Après 3 mois elle a commencé à éprouver des bienfaits importants, et une année plus tard elle pouvait marcher et fonctionner de façon autonome.[10]
Cellules souches appliquées aux blessures aux tissus mous
Compte tenu de l’incidence des lésions de tissus mous dans les sports de compétition et professionnels, comme une entorse de chevilles ou une déchirure ligamentaire, l’application de cellules souches adultes pour de telles blessures a été rapidement étudiée. On a rapidement découvert que les tendons contiennent leurs propres cellules souches appelées cellules souches dérivées du tendon (TDSC) et que ces cellules souches semblent être les plus efficaces pour réparer les blessures causées par les tissus mous. Ceci dit, les TDSC sont difficile à isoler et leur nombre diminue avec le vieillissement.[11] La deuxième meilleure alternative sont les cellules souches mésenchymateuses qui peuvent aider à repeupler le réservoir de TDSC.[12] En effet, l’injection de cellules souches de moelle osseuse directement dans le tendon a conduit à une réparation significative.[13]
L’ESCM peut aider à réparer les tissus mous
Il a également été observé qu’à la suite d’une blessure à un tendon ou un ligament, les cellules souches sont libérées de la moelle osseuse où elles migrent directement dans le tissu endommagé et contribuent à la réparation du tissu.[14] Il est donc possible que le simple fait d’augmenter la libération des cellules souches de la moelle osseuse pourrait améliorer la réparation des tissus mous. Une étude a rapporté que la mobilisation endogène de cellules souches (ESCM) a amélioré le rétablissement d’une blessure de la coiffe des rotateurs.[15]
Dans une autre étude, un promoteur naturel de cellules souches a été donné à des joueurs de soccer professionnels qui avaient des blessures de tissus mous à la cheville et ne pouvaient pas commencer la saison. L’équipe avait douze joueurs avec des blessures similaires à la cheville. Six des joueurs ont donc consommé le promoteur de cellules souches tous les jours tandis que les autres joueurs ont utilisé des thérapies traditionnelles. L’étude a rapporté que tous les joueurs qui ont consommé le promoteur naturel de cellules souches ont éprouvé une réduction de la douleur en quelques jours, ainsi qu’une plus grande amplitude de mouvement et une plus grande stabilité après 14 jours. Ces joueurs ont tous pu retourner jouer une semaine avant le groupe témoin.[16]
Conclusion
Les recherches doivent continuer afin d’identifier la meilleure approche et la moins invasive dans l’utilisation des cellules souches pour la réparation articulaires. En attendant, l’utilisation de promoteurs naturels de cellules souches peut aider à soutenir la réparation des tissus articulaires et à améliorer la qualité de vie.
Cliquez pour élargir les sources (1 à 10)
Freitag J, Bates D, Boyd R, Shah K, Barnard A, Huguenin L, Tenen A.
BMC Musculoskelet Disord. 26 mai 2016;17:230.
[2] Prédire l’arthrose du genou.
Gardiner BS, Woodhouse FG, Besier TF, Grodzinsky AJ, Lloyd DG, Zhang L, Smith DW.
Ann Biomed Eng. 2016 Jan;44(1):222-33.
Jorgensen C, Noel D, Apparailly F, Sany J.
Ann Rheum Dis. 2001 avril;60(4):305-9.
[4] Approches régénératrices pour la réparation de cartilage dans le traitement de l’ostéoarthrite.
Li MH, Xiao R, Li JB, Zhu Q.
Cartilage d’arthrose. 2017 Oct;25(10):1577-1587.
[5] Cellules souches mésenchymales et leurs applications cliniques dans l’arthrose.
Chang YH, Liu HW, Wu KC, Ding DC.
Greffe cellulaire. 2016;25(5):937-50.
[6] Recrutement in situ de cellules souchesmésenchymales dérivées de la moelle osseuse humaine utilisant des chimiokines pour la régénération du cartilage articulaire.
Park MS, Kim YH, Jung Y, Kim SH, Park JC, Yoon DS, Kim SH, Lee JW.
Greffe cellulaire. 2015;24(6):1067-83.
Jo CH, Lee YG, Shin WH, Kim H, Chai JW, Jeong EC, Kim JE, Shim H, Shin JS, Shin IS, Ra JC, Oh S, Yoon KS.
Cellules souches. 2014 Mai;32(5):1254-66. doi: 10.1002/tige.1634.
Agung M, Ochi M, Yanada S, Adachi N, Izuta Y, Yamasaki T, Toda K.
Genou Surg Sports Traumatol Arthrosc. 2006 Déc;14(12):1307-14.
Snowden JA, Passweg J, Moore JJ, Milliken S, Cannell P, Van Laar J, Verburg R, Szer J, Taylor K, Joske D, Rule S, Bingham SJ, Emery P, Burt RK, Lowenthal RM, Durez P, McKendry RJ, Pavletic SZ, Espigado I, Jantunen E, Kashyap A, Rabusin M, Brooks P, Bredeson C, Tyndall A.
J Rheumatol. 2004 Mar;31(3):482-8.
[10] Le potentiel thérapeutique de stimuler la mobilisation des cellules souches endogènes. Dans: Régénération des tissus – De la biologie de base à l’application clinique. Drapeau C, Eufemio G, Mazzoni P, Roth GD et Strandberg, S. InTech Open, 2012.
Cliquez pour élargir les sources (11 à 16)
Zhou Z, Akinbiyi T, Xu L, Ramcharan M, Leong DJ, Ros SJ, Colvin AC, Schaffler MB, Majeska RJ, Flatow EL, Sun HB.
Cellule vieillissante. 2010 Oct;9(5):911-5.
[12] Cellules souches mésenchymales habilitant les thérapies régénératives de tendon.
Costa-Almeida R, Calejo I, Gomes ME.
Int J Mol Sci. 2019 19 juin;20(12).
Al-Ani MKh, Xu K, Sun Y, Pan L, Xu Z, Yang L.
Cellules souches Int. 2015;2015:984146.
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Ross D, Maerz T, Kurdziel M, Hein J, Doshi S, Bedi A, Anderson K, Baker K.
Clin Orthop Relat Res. 2015 Mai;473(5):1655-64.
[16] Utilisation du mobilisateur de cellules souches SE2® dans le cadre d’un traitement conventionnel sur les blessures à la cheville pour accélérer la récupération chez les joueurs de soccer professionnels. Garber M, Mazzoni P, Nazir C, ET Drapeau C. J. Avancement en sciences médicales et de la vie, 2(3); 2015.